Les voyez-vous danser au vert de la prairie
Où leur âme s'exalte en pourpre souveraine ?
Et la blancheur des graines est un hymne à la vie
Qui tranche sur le coeur, aussi noir que l'ébène.
Robes de jeunes filles dansant au vent d'été,
Petits chaperons rouges par le loup attirés,
Ou pavots hypnotiques à la douceur troublante
On vous met en bouquets, mais ils fanent trop tôt
Et la fleur en bouton n'a pas le temps d'éclore !
La soie de vos corolles effleure notre peau,
De vous laisser aux prés, vos bouches nous implorent !
(Michèle Corti)
En allant en Espagne, le long de la route, j'ai vu des champs de coquelicots. Malheureusement, je n'ai pas pu m'arrêter pour faire des photos. C'est très beau de voir ces étendues rouges !
RépondreSupprimerMerci de ton commentaire Michèle!
RépondreSupprimerJe suis fascinée par cette fleur toute fragile et si éphémère.