mardi 5 janvier 2010

Brumes



Les oiseaux tournaient en rond dans un ciel laiteux.
Mon coeur et ma raison souffraient de vague à l'âme.
Mon regard se perdait dans l'horizon brumeux.
Au delà, le soleil me toucha de sa flamme.


J'aurais pu m'y brûler mais il me réchauffait.
Les réflexions alors si mélancoliques
Me quittèrent pour un état presque parfait.
Mon rêve reprit en des lieux bucoliques...


Et maintenant, je batifole avec le mot.
La poésie devient ma partenaire...
Musique de mon coeur jouant pianissimo,
Doux rythme d'une mélodie imaginaire.


En cette contrée aux rivages inconnus,
Je m'envole souvent, sans oublier ma plume,
Vecteur de messages autrefois contenus,
De secrets qu'Erato violemment exhume.


Eoline

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