mardi 3 août 2010

La muse

Ravi sois-tu l'Ami, quand la muse t'inspire!
Rappelle-toi quand tu osas t'aventurer
Pas à pas, sur la feuille blanche pour écrire,
Pour traquer le mot et bientôt le capturer.

Pensais-tu ce jour combattre ton amertume,
Nous conter ton bonheur, ta joie ou tes chagrins
Humblement, en écoutant sussurer ta plume,
Elle qui parfois, écrit en alexandrins!

Heureux es-tu quand tu t'inspires du silence...
Tu te laisses capter par le vide et la mort.
Quand  te foudroie l'éclair - brûlante renaissance -
Tu exploses soudain nous livrant un trésor.

N'écoutant plus que ta muse, tu t'abandonnes.
En toi se fracasse une avalanche de mots
Que sur le cahier, vers après vers, tu griffonnes.
Voilà que s'enchantent les plaisirs ou les maux.

Inlassablement, tu distilles ta pensée
Pour extraire une délicieuse liqueur.
Polymnie t'escorte, fidèle fiancée, 
Sur la route escarpée où voyage ton coeur.
(Eoline)

2 commentaires:

  1. le passe temps3 août 2010 à 21:42

    merci pour ce joli poëme..et bien d'autres que j'ai lus sur ce blog, sans jamais me manifester...

    Merci aussi pour la" pensée-carte postale" partie de l'Ecosse pour atterrir au soleil...Nicole

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  2. Ravie de ton passage ici,Nicole...j'espère que tu vas bien.....

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